Cérémonies du 11 novembre 2008

J’ai assisté ce matin et pour la première fois en tant qu’élu aux cérémonies du 11 novembre qui marquent le 90ème anniversaire de la fin de la guerre 14-18. C’était une belle cérémonie sous un magnifique ciel bleu, tout à fait inattendu vu le temps hier. L’occasion de recueillir et de replacer l’action politique d’aujourd’hui dans la grande perspective historique.

De très nombreux Nogentais s’étaient rassemblés devant le monument aux morts sur l’esplanade de la Mairie, pour assister à l’hommage rendu à la mémoire des plus de 9 millions de soldats de toutes nationalités, disparus pendant cette guerre.

Des lettres et témoignages de nos poilus ont été lus par des élèves d’une classe élémentaire de la nouvelle et « symbolique » Ecole Européenne Léonard de Vinci.

Ensuite Jacques Martin, Maire de Nogent, a rappelé les événements de fête et de joie qui ont salué l »annonce de la victoire à Nogent et dont il n’existe malheureusement ni photo ni images. Il a regretté que Georges Clémenceau, grand artisan de la victoire, n’ait pas eu le talent de visionnaire d’un Maurice Schuman ou d’un Jean Monnet, pour gagner la paix et éviter la catastrophe de l’arrivée du nazisme et des atrocités de la seconde guerre mondiale.

Pour sa part, Olivier Ducray, Sous-Préfet, a lu le message de Jean-Marie Bockel, Secrétaire d’Etat aux anciens combattants.

Comment faire en sorte que le souvenir des sacrifices de nos anciens pour défendre notre pays ne s’atténue pas avec le temps ? Comment faire en sorte que les conséquences dramatiques des guerres passées ne s’effacent pas de notre mémoire collective ouvrant la voie à leur répétition dans l’avenir ? Les commémorations ne sont pas pas que des moments de recueillement et de respect pour les disparus et les victimes. Elle particpent, comme l’enseignement de l’histoire et la préservation du lien intergénérationnel, à éviter l’oubli et à construire l’avenir en tenant compte du passé.