Les abeilles jouent un rôle capital de préservation de la biodiversité par leur action pollinisatrice, mais leur nombre diminue d’année en année à cause des changements environnementaux. Conscient des risques que leur disparition progressive fait peser sur notre environnement, j’ai répondu présent à l’appel lancé par plusieurs associations en rejoignant le comité de soutien des élus aux abeilles et à l’apiculture.
Un insecte indispensable
L’apiculture en France représente actuellement près de 100 000 emplois et 40 % de notre alimentation, surtout les fruits et légumes, et près de 20 000 espèces végétales dépendent directement de l’action des abeilles. Mais certaines pratiques agricoles peu respectueuses de l’environnement fragilisent leur cadre de vie et, depuis 1995, les colonies d’abeilles se raréfient petit à petit.
Une étude scientifique indienne, menée récemment par le docteur Patthazy, a révélé que les ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais perturbaient également les abeilles, notamment leur système d’orientation, les rendant incapables de retrouver le chemin vers leur ruche.
Une initiative à soutenir
J’ai répondu présent à l’appel lancé par l’union nationale de l’apiculture française (UNAF), Agir pour l’Environnement, la Ligue Protectrice des oiseaux et de nombreuses autres associations. Vous pouvez en suivre l’actualité sur le site internet de Natureparif (Agence pour la Nature et la Biodiversité en Ile de France).
Bientôt des ruches à Nogent sur Marne
Protéger les abeilles est un moyen naturel, efficace et intelligent pour préserver la biodiversité et l’environnement dans l’intérêt de tous et notamment des générations futures. A Nogent, des ruches vont être bientôt installées sous la houlette du comité du développement durable. Ce sera notre manière à nous de participer activement à la préservation de ces si précieux insectes.
Merci pour les abeilles et la biodiversité.
Mais il n’y a pas que les abeilles.
Depuis quelques années, je constate la disparition ou la raréfaction d’espèces d’oiseaux qui fréquentaient les jardins.
A quand l’implication de la municipalité dans la création de réserves telles que le préconise la LPO ?
Cordialement,
J.R.
Lire refuge LPO et non réserve !
En tant que 1er adjoint à la Mairie de Nogent, en charge de l’environnement et du Développement durable, je suis surpris de découvrir l’intérêt soudain de notre collègue Marc Arazi pour les abeilles.
Depuis un an nous sommes en contact avec l’UNAF et les apiculteurs du Perreux pour implanter des ruches à Nogent. Nous avons fait une étude économique sur la mise en route des ruches et savons exactement où elles seront installées.
L’association « Bien Vivre » investira dans l’achat des ruches et des essaims et sera chargée d’animer le fonctionnement participatif entre apiculteurs chevronnés du Perreux et citoyens nogentais qui souhaiteraient s’initier et faire partie des volontaires qui fabriqueraient le miel de Nogent.
Cette action est également éducative car des classes primaires pourront participer à l’action.
Cette année, au festival durablement Nogent, les élèves de CE2 ont été sensibilisés à l’action indispensable des abeilles sur la pollinisation et à aux effets bienfaiteurs de leur miel. A cette occasion les élèves ont vu un film au Royal Palace sur la mortalité excessive des abeilles, due aux pesticides.
A Nogent les services des espaces verts n’utilisent aucun produit phytosanitaire toxique, aussi nos abeilles seront heureuses.
Le thème abeille a été plusieurs fois traité lors des réunions du comité développement durable de Nogent auquel participe Monsieur Arazi.
Je suis donc étonné et un peu fâché qu’il fasse de la communication sur son blog privé et essaie d’attirer cette action collective à son avantage.
« Monsieur Jourdain » a –t’il réinventé la prose !
Bien à tous les nogentais.
Jean-Luc MORETTI
Cher Jean-Luc,
Mon seul but au travers de cet article est d’apporter mon soutien à l’UNAF et à ton action au sein du comité Développement durable pour la création de ruches sur Nogent.
Bien à toi,