Alors que nous sommes à quelques jours de la fin officielle des deux enquêtes publique prévue le 16 juillet 2010, j’ai rencontré ce matin le Commissaire enquêteur pour lui faire part de mes remarques sur ce projet et surtout pour lui demander de prolonger celles-ci et ce afin de permettre aux très nombreux Nogentais intéressés de prendre connaissance du dossier et de pouvoir consigner leurs remarques et avis
Au moins un mois de plus et une reprise au mois de septembre
La période choisie est pour le moins peu propice pour une enquête publique de cette importance, et malgré cela, il semble qu’il y ai une véritable effervescence au service urbanisme. Pour preuve, ce matin, nous étions nombreux à attendre pour pouvoir rencontrer Monsieur Boux.
Il n’en reste pas moins que de nombreux Nogentais et en particulier, de nombreux retraités, sont déjà partis et s’inquiètent de ne pouvoir participer et ce d’autant plus qu’ils sont souvent les plus attachés au cadre de vie et à l’Identité Nogentaise.
J’ai donc sollicité officiellement le commissaire enquêteur d’une demande de prolongation de l’enquête publique d’une durée d’un mois et ce à partir de la rentrée scolaire.
Voir le courrier que j’ai envoyé aujourd’hui en qualité de Conseiller Municipale (Majorité Municipale) et de Président de Nogent c’est maintenant!
Mon pronostic: il n’y aura pas prolongation et le projet ne sera pas, ou très peu, modifié. L’Enquête d’Utilité Publique est censée être un procédé démocratique de consultation de la population, ce qui est faux puisque l’avis du Commissaire-Enquêteur n’est que de pure forme et aucunement contraignant. Si le maire avait voulu faire preuve de démocratie, il aurait utilisé les moyens que lui donne la loi concernant la « Démocratie de Proximité »
Bonjour Jean,
Je reconnais bien là, ton fond de pessimisme!
Voilà la phrase que j’ai mis en premier sur ma page Facebook: » il n’y a rien de pire que la résignation… les seules batailles que l’on a la certitude de perdre ce sont celles que l’on ne livre pas »
Nous serons bientôt fixés…..
Bien cordialement,
La remarque de Jean RIVAUD est fondée en grande partie.
Concernant l’enquête publique, celle ci ne peut être reprise en septembre contrairement à certaines allégations du Maire. Tout au plus pourrait elle prolonger durant le mois de Juillet (quel intérêt ?). Le Commissaire émettra un avis, c’est la municpalité qui tranchera. Concernant le contenu du projet, je pense que celui ci n’évoluera qu’à la marge tant les accords entre les partenaires sont contraignants.
Je pense que le Maire en est conscient et aujourd’hui cherche à mesurer les risques politiques de ses décisions. Si ceux ci lui paraissent trop importants (cantonales dans la foulée), sa porte de sortie pourait être un référendum de proximité : ce serait un quitte ou double. Mais l’organisation d’une telle procédure aurait dû être anticipée et préparée…
Bonjour Monsieur Morfin,
Beaucoup de Nogentais souhaite pouvoir s’exprimer sur ce projet et c’est pourquoi, il m’a semblé utile et important de demander plus de temps au commissaire enquêteur.
Je ne partage pas votre pessimisme, surtout vous qui êtes un ancien élu, le commissaire peut émettre un avis défavorable, il peut aussi émettre des réserves qui doivent obligatoirement être levées avant de pouvoir continuer le processus municipal.
De plus, ce projet va devoir repasser devant le Conseil Municipal et ce avec la connaissance du rapport du Commissaire enquêteur qui est publique. Cela va permettre un nouveau débat plus éclairé!
D’ailleurs, je tiens à rappeler de précédentes enquêtes publiques où le Maire a du tenir compte des retours des habitants ( Marie-Curie lors de l’ancienne mandature, ZPPAUP,…).
Quand au risque politique à l’approche des Cantonales, mon avis est simple, les Nogentais ne s’expriment pas contre mais pour un responsable politique, une équipe, un projet.
La première partie de mon pronostic ne s’est pas avérée juste, souhaitons qu’il en soit de même pour la deuxième!!!
Huit jours d’accordé, oui, mais pourquoi faire? Cette dernière semaine va donné du délai aux partisans du maire pour se mobiliser et manifester auprès du Commissaire Enquêteur. Quant au référendum, on peut toujours rêver Monsieur Morfin, y croyez-vous ne serait-ce qu’un tout petit peu?