Si vous vous intéressez à l’art et à la peinture en particulier, vous connaissez certainement Tudor Banus. Avec son regard très personnel sur notre monde contemporain et son enthousiasme communicatif, ce peintre Nogentais d’origine Roumaine participe activement à la vie culturelle de notre ville. J’éprouve toujours du plaisir à l’écouter défendre sa vision singulière de l’art au travers de ses conférences au Carré des Coignard. En plus de peindre avec talent, il est aussi graveur et illustrateur de livres et de presse, et un ouvrage vient d’être consacré à son œuvre par les éditions de l’Institut Culturel Roumain.
Un certain regard sur l’art, sur la vie et sur la ville
C’est peu dire que la froideur de certains travaux d’art conceptuel le laissent de marbre… Tudor Banus aime le fourmillement, les détails, en un mot la vie. Et ça se sent. Tout dans son oeuvre respire la subtilité, l’acidité aussi parfois. Sa série Vie Parisienne révèle notamment une vision très personnelle de notre monde contemporain.
Depuis 25 ans il réside à la cité d’artistes Guy Loë. Si vous ne le connaissez pas encore, allez l’écouter lors de sa prochaine conférence au Carré des Coignard. Entouré de critiques d’art, d’historiens et d’auteurs, il développe une approche originale de l’art en général, et de l’art moderne et contemporain en particulier. Vous serez surpris par sa pertinence, son érudition, et par le voyage qu’il propose autour des pratiques d’hier et d’aujourd’hui.
Un artiste à la créativité débordante
Depuis la fin des années 70 il collabore avec plus d’une cinquantaine de journaux, et pas des moindres : Le Monde, L’Express, Le Point, le New York Times, Die Zeit… Si ses illustrations séduisent tant, c’est parce qu’elles allient inventivité, fantaisie, originalité et un regard pertinent sur l’actualité.
Tudor Banus est un illustrateur et surtout un peintre reconnu qui a exposé dans de prestigieux musées en Europe et aux Etats-Unis : pèle mêle le Musée d’Art Brut, l’Espace Chaillot et la Fondation d’art Rotschild à Paris, mais aussi l’Eurogallery à Londres ou la Maximillian Gallery à New-York. Vous pouvez retrouver une partie de son travail sur son site internet, ou en vous procurant l’ouvrage que les éditions de l’Institut Culturel Roumain viennent de lui consacrer.