Mardi soir avait lieu, à Paris, l’Assemblée Générale du Collectif Urgence Darfour. L’association créée en février 2005 a été la première en France à dénoncer le génocide commis par le gouvernement Soudanais de plus de 300 000 Darfouris entre 2003 et 2005 . Aujourd’hui ce sont toujours plus de 2,5 millions de personnes déplacées dans des camps qui survivent grâce à l’aide internationale. Et dans quelques jours avec le référendum au Sud Soudan, les risques de conflits graves sont prévisibles
Assemblée Générale et Cour Pénale Internationale (CPI)
En début de réunion un représentant de la CPI est venu présenter les actions menées pour faire appliquer lors de ses déplacements internationaux le mandat d’arrêt délivré par la CPI contre Omar El-Bèchir, Président du Soudan et inculpé de crimes de guerre et de crime contre l’humanité, . Il a par ailleurs fait part des probabilités de voir la situation au Soudan s’aggraver dans les toutes prochaines semaines et en particulier suite au référendum sur l’indépendance du Sud Soudan.
L’action du Collectif Urgence Darfour a été particulièrement importante pour faire connaître ce génocide et mobiliser les médias et les politiques afin de faire cesser ses massacres et faire juger les criminelles. Face à ces nouvelles menaces et pour mémoire la guerre entre le sud et le nord a fait plus de 2 millions de morts, le CUD réfléchit dès maintenant et se prépare pour alerter et mobiliser.
Présent depuis la première heure, je reste membre du Conseil d’administration aux côtés de Jacky Mamou, Président du CUD et ancien Président de Médecins du Monde et de tous les membres du CA.