Alors que nous sommes déjà à mi-mandat municipal (3 ans) et que la création d’infrastructures Petite enfance étaient dans tous les programmes municipaux (y compris le notre), force est de constater qu’aucune réalisation n’a vu le jour bien que les besoins aient fortement augmentés. Il y a donc urgence dans les trois années restantes à en faire une de nos priorités et de nous fixer un objectif réalisable à atteindre pour passer de 40 à 50% des demandes satisfaites.
Les bonnes et mauvaises réponses.
Il est certain que les parents souhaitent pour leurs enfants le meilleur accueil possible dans une crèche avec des locaux adaptés, des professionnels de la petit enfance, des contrôles de toute nature, un projet pédagogique et des activités d’éveil et de socialisation.
Ceci est vrai pour 17% des chanceux qui décrochent une place en crèche. Les autres 83% ne trouvent pas de solution ou prennent des options non appropriées à leur demande. La qualité des assistantes maternelles agrées est réelle mais elles ne couvrent que très peu des besoins, il est difficile d’en donner une estimation mais les conditions d’accueil sont très loin de celles d’une crèche.
il y a donc des injustices flagrantes face à des demandes de plus en plus nombreuses. Jusqu’à la garde partagée, gardiennage simple et petit ménage au domicile des enfants en alternance sans contrôle de la PMI, sans projet pédagogique et dans des locaux inadaptés. De plus de nombreux parents travaillent à domicile et rencontrent des difficultés pour s’organiser du fait de la proximité des enfants.
Les crèches inter-entreprises ne donnent pas non plus une bonne réponse à ces demandes parce qu’elles s’adressent non pas qu’aux Nogentais mais à ceux qui travaillent dans les entreprises ayant achetés des places. Les petites et moyennes entreprises n’ont pas accès à ce mode d’accueil onéreux pour leurs salariées en trop petit nombre pour utiliser des places à l’année.
Une absence de projet innovant
Beaucoup de demandes d’accueil se font sur des amplitudes horaires élargies; parents travaillant loin ou dans des services permanents (hôpitaux, ratp..). Certaines crèches municipales refusent les bébés pour des raisons de manque d’encadrement (1 professionnel requis pour 5 bébés contre 1 professionnel requis pour 8 enfants marchant).
Il est donc plus que temps de définir comme prioritaire dans cette seconde partie de mandat municipal la création d’infrastructures Petite enfance et la mise en place de projets innovants et ce afin d’atteindre un objectif réalisable de 50% de demandes satisfaites au lieu des 40% actuelles.
A suivre …
photo creativ commun de potamadam