L’OMS classe les radiofréquences comme potentiellement cancérigènes

Le Centre international de recherche sur le cancer, agence spécialisée de l’Organisation mondiale de la santé, a annoncé aujourd’hui qu’il classait les champs électromagnétiques de radiofréquence, qui incluent les téléphones portables, comme « peut-être cancérogènes pour l’homme« . Pour ceux qui, comme moi, dénoncent depuis des années les dangers pour la santé, des ondes générées par la téléphonie mobile, nous arrivons à un tournant politique. Il n’est plus possible de rester dans la posture du « déni du risque » et il est urgent de prendre rapidement des mesures réglementaires de prévention et de précaution pour les utilisateurs de portables et pour les riverains d’antennes-relais.

Priartem, premières réactions

Il s’agit d’une étape extrêmement importante dans le dossier « téléphonie mobile et santé ».

Pour la première fois, la reconnaissance de la cancéroginicité potentielle est reconnue et ceci au niveau le plus élevé des agences de santé puisqu’il s’agit de l’OMS. Une fois le risque reconnu, le problème devient essentiellement politique.

Des mesures doivent être prises immédiatement tant au niveau international qu’au niveau des Etats pour le réduire. Pour cela, il est nécessaire :
- de réduire les niveaux expositions tant pour les utilisateurs de portables que pour les riverains d’antennes ;
- il faut réduire les sources d’exposition, en rappelant que les connexions filaires doivent être privilégiées chaque fois que cela est possible (utilisation du téléphone filaire à la maison ou sur les lieux de travail, connexion internet filaire avec facilité de désactivation du WiFi sur les box… ) ;
- il faut informer largement sur les risques et tout particulièrement sur les risques pour les enfants ; il faut interdire les produits spécifiquement destinés aux enfants.

A partir d’aujourd’hui, plus personne ne pourra dire « le risque n’existe pas » et chacun à son niveau – politiques, opérateurs, employeurs, utilisateurs, parents,… – devra en tenir compte

5 comments
  • Au risque de te décevoir, je pense que tu te trompes largement sur l’interprétation de l’article.

    Tu es médecin, tu as donc déjà démontré que tu avais largement les capacités de comprendre et d’interpréter proprement les conclusions de l’article.

    Je t’invite à lire celui ci, qui résume parfaitement ma pensée : http://drgoulu.com/2011/06/03/pourquoi-je-nai-toujours-pas-peur/

    Et pour être encore plus clair, les passages suivants sont au choix :
    – malhonnêtes
    – mal compris et mal interprétés (de bonne foi)

    1/ « Pour ceux qui, comme moi, dénoncent depuis des années les dangers pour la santé, des ondes générées par la téléphonie mobile, nous arrivons à un tournant politique. Il n’est plus possible de rester dans la posture du « déni du risque » et il est urgent de prendre rapidement des mesures réglementaires de prévention et de précaution pour les utilisateurs de portables et pour les riverains d’antennes-relais. »

    Dans ce paragraphe, les « dénoncent », « depuis des années », ‘tournant politique » « plus possible », « urgent » etc etc etc sont typiquement le vocabulaire et la sémantique de ceux qui misent d’abord sur la peur que sur les chiffres. Ce n’est pas correct.

    Le reste de ton article est de la même essence. Cela entame sérieusement ta crédibilité et ta neutralité sur le sujet.

    à lire en perpective de l’article qui indique : « Les publications de gens liant les mobiles au cancer font paraitre cette relation comme évidente, mais les résultats de l’OMS montrent clairement que ce n’est pas le cas. Il y a « potentiellement » une relation, mais si elle existe elle n’est pas terriblement claire. »

  • Salut Vincent,

    La contradiction quand elle faite dans une démarche constructive et c’est ton cas, participe à une bonne information. Et concernant la décision de l’OMS, sur un sujet scientifique et technique, j’ai essayé et en particulier dans ma newsletter que tu as reçu vendredi d’être complet, non polémique et de citer des sources différentes (ex l’INPES,…).
    Il n’est pas question de faire peur ou d’effrayer les utilisateurs de portable ou les riverains d’antennes-relais mais qu’ils soient correctement informés des risques potentiels qu’ils prennent sans le savoir. L’industrie des opérateurs jouant au jeu dangereux du déni complet du risque pour la santé mais comme tu l’as remarqué, se couvre déjà des futurs risques juridiques, en rappelant qu’il y a un kit mains libres vendus avec chaque téléphone et que les notices le mentionnent. Certains téléphones (iphone 4) mettent déjà un avertissement sur le boîtier.
    Quand à ma « neutralité », c’est clair je ne suis pas neutre et d’ailleurs quand je m’exprime publiquement sur ce sujet, il est précisé à chaque fois que je suis un militant d’une ONG, Priartem, qui agit pour mettre en place une réglementation pour protéger la santé des utilisateurs et des riverains d’antennes-relais.
    Suis-je « non crédible » parce que je fais pars de mes convictions qui s’appuient sur ma connaissance de ce dossier et au cas présent sur une décision de scientifiques de l’OMS?
    Voilà mes premières réactions à ton commentaire et à te lire,

  • Un séisme, une bombe !
    RADIOFRÉQUENCES, L’O.M.S. affirme à son tour qu’il y a risque cancérogène.
    Cette annonce chamboule la donne dans le combat contre les dangers sanitaires dus aux ondes électromagnétiques.

    Les experts de l’OMS ne peuvent plus tenir le discours du déni. Ils commencent à lâcher de fait les opérateurs et le gouvernement.

    Lobbies et santé publique ne font pas bon ménage. Vous êtes de plus en plus en plus nombreux à dire
    NON AU GAZ DE SCHISTE ! NON AUX OGM ! …
    DITES NON A LA PROLIFÉRATION INUTILE ET DANGEREUSE DES HYPERFRÉQUENCES
    (Micro-ondes pulsées des antennes relais INTERNET HERTZIEN et TÉLÉPHONIE MOBILE)

    OUI AU DÉVELOPPEMENT DES TECHNOLOGIES RESPECTUEUSES DE LA SANTE, DE L’ÉGALITÉ D’ACCÈS, DE L’ARGENT PUBLIC.

    Adresse aux maires, conseillers généraux, conseillers régionaux :
    https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=0B-ajAzhtTFFBOGRkZTAxNzYtYzAwOS00YjlhLWI0MDEtZGZhNjk1MmUxNmM2&hl=en_US&pli=1

    Intervention de Nathalie OUZOULIAS au JT FR3 du 2 juin 2011
    les cas d’enfants victimes se multiplient dans notre région :
    http://www.youtube.com/watch?v=lWFjAlK4VWE

    Téléchargez France3 Hors Série « Mauvaises Ondes » du 16 05 2011 édifiant !:
    http://dl.free.fr/getfile.pl?file=/jQl73CYr/JT19-20Languedoc-Roussillonjeudi02juin2011%C3%A019h00.wmv

  • Bonjour Marc,

    Merci pour la discussion.

    a) Dans ton texte : tu dis qu’il « n’est pas question de faire peur » mais « qu’ils soient correctement informés » : c’est justement ce que je dénonce : ta sémantique est totalement orientée (« peur », « urgence », « enfin », « on ne peut plus nier », « tournant politique » etc…) donc non, c’est outrancier (et donc dérisoire, pour reprendre le proverbe.). D’autre part, correctement informer c’est aussi dire « que dans l’état actuel des recherches, ce que l’OMS dit c’est que si il y a un risque, il est indécelable à ce jour. », et ça, je ne l’ai pas lu ici (et pire, j’ai lu le contraire).

    b) sur l’industrie qui joue le déni, je te rejoints. (là aussi, il y aurait des choses à dire, mais ce n’est pas le coeur de mon propos.)

    c) sur ta neutralité : bien sûr que tu es militant. Mais rapporter des faits scientifiques avec le coeur, c’est comme rédiger soi même une plainte sans jamais avoir fait de droit… Bref, j’ai parfois l’impression que tes interprétations sont celles que tu as envie de lire (de bonne foi…), et de fait, ça nuit au message (cf ta sémantique outrancière, quoi que tu en dises) et à ta crédibilité.

    d) sur ta crédibilité : sur le fond, je me fiche complètement de ce que peuvent être tes convictions : je veux un discours qui informent, à charge et à décharge. A la limite, ça me plairait même, à la fin de l’information, de ne pas savoir si tu es pro ou anti. Or, là, ce n’est pas le cas. Et de très loin. Et donc, ça nuit au message. Ce qu’on sait aujourd’hui, c’est qu’on ne sait pas grand chose. Pour autant, si je devais vivre sous une antenne, ça me dérangerait. C’est un comportement humain, mais irrationnel. Pour autant, en terme d’information, je souhaite être rationnel : où sont les chiffres. Par exemple : le résultat de l’étude est à mon sens rassurant. (Alors que toi, on a ‘presque’ l’impression que tu serais content que l’étude trouve qqch, « allant ainsi dans ton sens », alors qu’en fait, tu n’en sais rien – mais ton action au sein de Priartem au titre du principe de précaution.).

    ********

    Rien à voir : je n’ai pas encore eu l’occasion de te féliciter pour l’excellent acteur 2.0 de la vie sociétale en tant qu’élu que tu es devenu en peu de temps : Facebook, blog, twitter, newsletter, design, fréquence, ergonomie etc : un très grand bravo, c’est une vraie réussite et tu pourrais être une sacrée source d’inspiration et de réalisation pour de très nombreux élus.

  • Merci Vincent pour tes encouragements en tant « qu’acteur de la vie sociale en tant qu’élu ». Saches que j’y suis sensible!
    Pour répondre indirectement à tes remarques, ci-joint la traduction d’une interview du Professeur Adlkofer qui évoque la décision du CIRC

    Prof. Adlkofer
    Fragen von Diagnose-Funk an Prof. Adlkofer zur Krebsrisikio-Einschätzung des IARC Questions adressées par le Diagnose-Funk au Prof. Adlkofer concernant l’appréciation du risque cancérigène par le CIRC

    DF: Wie beurteilen Sie die Arbeit und das erzielte Ergebnis der IARC? Que pensez-vous du travail et du résultat du CIRC ?

    Prof. Adlkofer: Zu einem Urteil über die Arbeit der IARC fühle ich mich nicht befugt, da ich bei der Konsenssuche nicht anwesend war und ein aussagekräftiger Bericht über den Verlauf der Tagung noch nicht vorliegt. Was das Ergebnis angeht, ist dieses für jeden Wissenschaftler mit einiger Erfahrung in der Mobilfunkforschung im Hinblick auf die Zusammensetzung der Arbeitsgruppe voraussehbar gewesen. Zu berücksichtigen ist, dass Konsens in einer wissenschaftlichen Fragestellung den wahren Stand des Wissens selten korrekt wiedergibt. Konsens entspricht dem Mittelwert der Meinungen, die von ausgewählten „Experten“ mit mehr oder weniger Verstand und mehr oder weniger Abhängigkeit vertreten werden. Durch die Auswahl der Experten wird folglich das Ergebnis bereits im Vorfeld festgelegt. Je ne m’estime pas autorisé de porter un jugement sur le travail du CIRC puisque je n’étais pas présent lors de la recherche d’un consensus et qu’il n’y a pas encore un rapport clair sur le déroulement de la session. Pour ce qui est du résultat, celui-ci était prévisible pour tout scientifique disposant de quelque expérience dans l’étude de la téléphonie mobile eu égard la composition du groupe de travail. Il faut savoir que le consensus dans le questionnement scientifique ne rend que rarement correctement l’état réel de l’état du savoir. Consensus signifie la moyenne des opinions représentées d' »experts » choisis munis de plus ou moins d’intelligence ou étant plus ou moins dépendants. Par le choix des experts on détermine donc à l’avance le résultat.

    DF: Welche Bedeutung hat die Einstufung der Mobilfunkgerätenutzung als „potentiell
    krebserregend“ durch die IARC? Quelle portée a le classement de l’utilisation des appareils de téléphonie mobile dans les produits « potentiellement cancérigènes » par le CIRC ?

    Prof. Adlkofer: Für Industrie und Politik kommt die Einstufung der Hochfrequenzstrahlung durch die IARC als „möglicherweise kanzerogen“ einem Schuss vor den Bug gleich. Mehr aber auch nicht! Sie sind noch einmal davongekommen. Zu befürchten ist deshalb, dass – wie nach der Aufnahme der niederfrequenten Strahlung 2002 in dieselbe Wertungsstufe – bezüglich des Strahlenschutzes im Verlauf der kommenden Jahre keine ernst zu nehmenden Konsequenzen gezogen werden. Statt qualifizierte Forschung zu fördern, wird mit etlicher Wahrscheinlichkeit die so genannte Risikokommunikation zur Verharmlosung der Mobilfunkstrahlung – wie bereits begonnen – weiter verstärkt werden. Die große Frage ist lediglich, ob sich die durch das IARC-Urteil aufgeschreckte Bevölkerung diese Verdummung auf Dauer gefallen lässt. Pour l’industrie et la politique le classement du rayonnement des CEM par le CIRC dans le niveau « possiblement cancérigène » ressemble à un tir devant la proue. Vraiment pas plus ! Encore une fois ils l’ont échappé bel. Il faut donc craindre que – comme pour l’acceptation des basses fréquences en 2002 dans le même classement – on ne tirera pas de conséquences sérieuses dans les années à venir concernant la protection contre les rayonnements. Au lieu d’encourager la recherche qualifiée, on va continuer à renforcer très vraisemblablement la soi-disante communication sur le risque pour minimiser le rayonnement de la téléphonie mobile, comme on l’a déja commencé. Reste la grande question de savoir si la population alarmée par le jugement du CIRC va continuer à subir à la longue l’abêtissement auquel on la soumet.

    DF: Hat der Ausschluss/Rücktritt von Prof. Ahlbom, resp. die Nichtzulassung von als voreingenommen eingestuften Personen wie Prof. Lerchl Auswirkungen auf das erzielte Ergebnis? Est-ce que l’exclusion/le retrait du Prof. Ahlbom, voire son non acceptation comme de personnes non indépendantes comme le Prof. Lerchl ont des conséquences sur le résultat obtenu ?

    Prof. Adlkofer: Nein Non

    DF: Welche Konsequenzen sollten die der WHO angeschlossenen Staaten aus dieser Einstufung Ihrer Ansicht nach ziehen? Selon vous, quelles conséquences devraient tirer de ce classement les Etats adhérents à l’OMS ?

    Prof. Adlkofer: Das kanzerogene Risiko der Mobilfunkstrahlung ist bis jetzt zwar nicht bewiesen, aber sicherlich sehr viel wahrscheinlicher, als es durch den auf der Grundlage eines Kompromisses zustande gekommenen IARC-Konsens zum Ausdruck kommt. Die Beschlusslage sollte jedoch ausreichen, um folgende Empfehlungen umzusetzen: 1) Vorsorgemaßnahmen zum Schutz der Bevölkerung zu ergreifen und durchzusetzen, 2) die maßlos überhöhten Grenzwerte auf ein die Funktion der Technik garantierendes Mindestmaß zu senken, 3) qualifizierte Mobilfunkforschung durch unabhängige Arbeitsgruppen zu gewährleisten und zu fördern, und 4) die bestehenden nationalen und internationalen Beratungsgremien in Sachen Strahlenschutz von den wissenschaftlichen Zuarbeitern der Mobilfunkindustrie zu säubern. Certes, le risque cancérogène du rayonnement de la téléphonie mobile n’est pas prouvé jusqu’à ce jour, mais il est très certainement beaucoup plus probable que ce qui a été exprimé par le consensus du CIRC trouvé sur la base d’un consensus. Néanmoins l’évaluation adoptée devrait suffire pour réaliser les recommandations suivantes : 1) prendre les mesures de précaution pour la protection de la population et de les mettre en oeuvre, 2) de baisser les valeurs limites démésurément surévaluées à un niveau minimal garantissant le fonctionnement de la technique, 3) garantir et promouvoir une recherche qualifiée en matière de télépohonie mobile par des groupes de travail indépendants, et 4) d’ « nettoyer »(sic) les commissions nationales et internationales existantes en matière de protection des rayonnements des collaborateurs travaillant pour l’industrie de la téléphonie mobile.

    DF: Wo sollte Ihrer Meinung nach ein Focus in der Debatte um die Gefährlichkeit der Mobilfunkstrahlung gelegt werden? International beobachten wir, dass es z.B. in Bezug auf die beobachtete Schäden von EMF auf die Fruchtbarkeit von Männern in der wissenschaftlichen Forschung ein sehr viel deutlicheres Bild gibt, als beim Krebsrisiko. Besteht nicht die Gefahr das diese alarmierenden Ergebnisse in der aktuellen Debatte untergehen könnten? Selon vous, où est-ce que le débat autour de la nocivité des rayonnements de la téléphonie mobile devrait se focaliser ? Nous observons, sur le plan international, qu’on a dans la recherche scientifique un tableau beaucoup plus net concernant les atteintes observées sur la fertilité des hommes du fait des CEM que pour ce qui concerne les risque de cancer. N’y a-t-il pas le danger que ces résultats alarmants disparaissent dans le débat actuel ?

    Prof. Adlkofer: Die Meinung, dass wir mehr über die schädliche Wirkung der Mobilfunkstrahlung auf Fruchtbarkeit von Männern als über die Zunahme eines Krebsrisikos wissen, teile ich nicht. Wir müssen vielmehr davon ausgehen, dass durch elektromagnetische Felder eine Vielzahl von molekularen, zellulären und interzellulären Prozessen verändert werden. Ob diese Störeffekte für den Organismus bedeutungslos, nützlich oder schädlich sind, ist vermutlich ganz wesentlich abhängig von der sich stetig ändernden Konstitution des Organismus und damit mehr oder weniger dem Zufall unterworfen. Zwangsläufig ist bei einer solchen Voraussetzung zu befürchten, dass das Wohlbefinden empfindlich gestört werden kann oder im Extremfall sogar die Entstehung einer Reihe von Krankheiten wie z. B. Krebs, Alzheimer und anders mehr begünstigt wird. Die Erforschung dieser Zusammenhänge befindet sich als Folge einseitiger Forschungsförderung durch Staat und Industrie nach wie vor in den Anfängen. Richtig ist deshalb, dass die zukünftige Forschung nicht allein auf das jetzt für möglich angesehene Krebsrisiko beschränkt werden darf. Je ne partage pas l’avis que nous savons bien plus sur l’effet nocif des rayonnements de la téléphonie mobile sur la fertilité des hommes que sur l’accroissement d’un risque cancérigène. Nous devons plutôt partir de l’idée que du fait des champs électromagnétiques une multitude de processus moléculaires, cellulaires et intercellulaires se modifient. Si ces effets de troubles ont des effets insignifiants, utiles ou nocifs pour l’organisme dépend vraisemblablement très fortement de la consitution de l’organisme étant soumis à des modifications permanentes et sont donc plus ou moins aléatoires. Si on admet ce fait, on peut craindre que le bien-être peut être fortement troublé ou peut aboutir ou favoriser dans des cas extrêmes la genèse d’une série de maladies telles que cancer, maladie d’Alzheimer et autres. L’étude de ces correlations se trouve toujours encore dans ses débuts suite à l’aide unilatérale de la recherche par l’Etat et l’industrie. Il est donc juste que la recherche future ne se limite pas seulement à ce risque de cancer actuellement comme possiblement admis.

    DF: Welche Konsequenzen erhoffen Sie sich nun durch die Politik? Quelles conséquences espérez-vous maintenant du côté politique ?

    Prof. Adlkofer: Meine bisherigen Erfahrungen als Mensch und Wissenschaftler sprechen dafür, dass von der Politik nichts zu erwarten ist, solange sich in der Bevölkerung keine Mehrheit findet, die einen echten Strahlenschutz erzwingt. Ich setze deshalb ausschließlich auf die Vernunft der Bürger. Mes expériences d’homme et de scientifique m’inclinent à ne rien attendre de la politique, tant qu’il ne se trouve pas dans la population une majorité exigeant une véritable protection contre les rayonnements. Je compte donc exclusivement sur l’intelligence des citoyens.

Dr Marc Arazi

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