- Mardi 31 mai dans la soirée, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) qui dépend de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) , a décidé de classer les champs électromagnétiques de radiofréquence, qui incluent les téléphones portables, comme « peut-être cancérogènes pour l’homme« .
- Les champs de la téléphonie mobile ont été classés dans la catégorie 2B des produits par un groupe de 31 chercheurs réunis du 24 au 31 mai au CIRC à Lyon. Ces scientifiques venant de 14 pays , rigoureusement protégés de l’influence des groupes industriels grâce en partie à l’action de Priartem, ont examiné pendant une semaine les derniers résultats de l’étude Interphone, menée sous l’égide du CIRC, ainsi que des centaines d’études et en particulier une étude suédoise portant sur un millier de cas de personnes atteintes d’une tumeur du cerveau.
- Le risque d’être atteint d’une tumeur du cerveau est 40% supérieur chez les utilisateurs intensifs par rapport à ceux qui n’utilisaient pas de téléphone portable. Par ailleurs Le groupe qui a rédigé la monographie sur les risque de cancers par exposition aux champs électromagnétiques des fréquences radios, s’est aussi intéressé aux effets possibles des champs dans les expositions professionnels aux microondes et aux ondes radar, aux exposition environnementales comprenant des signaux radios, télévision et des communications sans fil, mais aussi aux expositions individuelles lors de l’utilisation de téléphones sans fil.
- Il est donc indispensable que dès maintenant l’Etat et les pouvoirs publics se saisissent de ces résultats et lancent très rapidement de grandes campagnes d’informations et de préventions à destination des utilisateurs de téléphonie mobile et en particulier vers les plus jeunes et les femmes enceintes. Ces campagnes devant être financées par les opérateurs de téléphonie à la hauteur des enjeux de santé publique.
les premières mesures de précaution de l’INPES
- Les médias ont très largement couvert cette information très importante. Plus de trois cents d’entre eux ont relayé le message de Priartem. Télévisions, radios, presse écrite, Internet ont sollicités Priartem, dont l’action est reconnue tant au niveau national, qu’international. Pour ma part, voici quelques unes de mes interventions
le JT du 19h de Public Sénat
le zoom de la rédaction de France Inter
France soir ce jour
le Monde
et pour ceux qui souhaitent voir ou revoir le reportage de France 3 « Mauvaises ondes » de Sophie le Gall