Depuis plus d’un mois, Monsieur François Hollande a lancé son slogan de campagne présidentielle: « le changement, c’est maintenant ». Notre mouvement politique a immédiatement et systématiquement réagi pour lui faire savoir et lui expliquer le risque de confusion extrême que le choix de ce slogan impliquait pour notre formation locale, mais rien, pas un mot, pas un écrit, pas même une réaction dans les médias ni du candidat, ni de ses équipes, ni d’aucun représentant socialiste local.
Pour toute réponse une lettre du cabinet d’avocat de l’agence de Publicité BDDP et fils
Nous avons bien reçu une réponse au courrier personnel que j’ai fait parvenir le 17 janvier 2012 à Monsieur François Hollande. Celle du cabinet d’avocat de l’agence BDDP et fils (page 1 et page 2) nous répondant poliment « d’aller jouer ailleurs » et se mettant d’emblée sur le terrain juridique. Au cas où nous n’aurions pas compris que nous étions une quantité négligeable et que nous avions à faire au « pot de fer ».
Oui mais voilà, nous sommes au sein de notre mouvement politique, des femmes et des hommes de conviction. Nous avons fait le choix le plus difficile, celui de faire de la politique en toute indépendance des partis politiques. Ce n’est donc pas pour que se crée dans l’esprit des électeurs Nogentais et Val de Marnais, une confusion avec notre formation politique qui travaille et agit au quotidien depuis cinq ans et a su faire avancer ses idées et toute autre parti politique.
Lancement d’une action collective en référé
Faute d’avoir été entendu et respecté en tant que force politique et devant le seul choix que nous a laissé l’équipe de campagne de Monsieur Hollande, nous avons lancé aujourd’hui, comme nous l’avions annoncé lors de notre conférence de presse du 26 janvier 2012, une action en référé devant le TGI de Paris.
Nous y demandons l’interdiction de l’usage du slogan « le changement, c’est maintenant » dans la cinquième circonscription du Val-de-Marne, ainsi que la publication dans cinq journaux ou revus , d’un communiqué judiciaire.