Jacques JP Martin a inscrit à l’ordre du jour du conseil municipal du 27 février 2013 le vote de l’installation de 300 « répéteurs » mini antennes-relais sur les candélabres de la Ville en prévision de celle de compteurs de consommation électrique dits « intelligents » dans les foyers Nogentais.
Les « compteurs intelligents » font aujourd’hui l’objet d’une offensive mondiale de la part de groupes internationaux tels que Suez, Véolia, General Electric… C’est qu’il y a en jeu un marché qui pèse des milliards !
C’est avec Véolia et sa filiale M20 city (en partenariat avec l’opérateur de téléphonie Orange) que le Sedif (Syndicat des Eaux D’Ile de France) ouvre le bal en Ile-de-France. Dans le Val-de-Marne, les communes d’Ivry, d’Orly et du Perreux-sur-Marne ont, en l’espace de quelques semaines, présenté et voté cette même délibération. Le plus souvent, les assemblées municipales se sont comportées comme de simples chambres d’enregistrement !
Toutefois, au-delà des supposés avantages mis en avant (pour le consommateur la maîtrise économique de la consommation; la facilitation du quotidien puisqu’il n’y aura plus lieu de prendre rendez-vous avec un employé pour relever la consommation), j’attire votre attention sur plusieurs points qui nous concernent tous :
– les risques que présente sur la santé la mise en place de ces « compteurs intelligents »
– l’absence de définition du droit du consommateur AVANT leur mise en place
– l’accès à des données de la vie privée que vont permettre ces « compteurs intelligents »
– l’absence de projet d’emplois de remplacement pour les personnels qui prélevaient la consommation d’eau
Aussi, je veux que vous soyez parfaitement informés des modifications engendrées par cette décision au demeurant anodine. Mieux, je souhaite que le débat à Nogent-sur-Marne ait lieu et qu’il ne soit pas escamoté par Jacques JP Martin !
Je refuse que le vote d’un projet aux multiples enjeux figure à l’ordre du jour d’un conseil municipal déjà très chargé.
Je demande que ce projet soit étudié en toute transparence, sur le mode légitime de la concertation. A cette fin, je demande à ce que la commission ad hoc soit réunie.
C’est pourquoi j’ai écrit ce jour au maire pour qu’il reporte cette délibération de la séance de mercredi prochain. Dans mon courrier électronique, je lui demande également, compte tenu des risques déjà connus liés au côtoiement des ondes, de me communiquer :
– le contrat d’assurance de la Ville car les risques exposent… à des plaintes éventuelles
– ainsi que tous les éléments techniques liées à ce déploiement de 300 micro antennes-relais sur les candélabres.