Mes choix politiques : au service de la démocratie locale

Depuis 2007, je consacre toute mon énergie et une grande partie de mon temps à l’intérêt général des Nogentais. Fort de votre soutien et de celui de notre groupe Nogent c’est maintenant ! je suis engagé dans un combat difficile pour qu’une autre vision de la pratique politique locale naisse et existe et j’estime que c’est tout simplement essentiel. Ce faisant, loin du suivisme actuel et de la politique courtisane, je propose, j’agis, je m’oppose à des intérêts puissants (opérateurs, promoteurs,…).

Par conséquent, je m’expose aux critiques, positives comme négatives. Ce sont ces dernières que je souhaite évoquer. Nul besoin de battre ma coulpe, mais je veux répondre aux questions des Nogentais, même quand je les pense infondées, voire téléguidées par des mains invisibles qui cherchent à brouiller le message de Nogent c’est maintenant !  et mon image.

Mettons tout sur la table
Certains ne comprennent pas qu’en 2008, j’ai noué une alliance politique avec Jacques JP Martin et qu’à partir de 2009, j’ai publiquement fait état de nos désaccords. Ou bien des adversaires politiques m’accusent d’avoir fait preuve d’opportunisme politique. Ou bien encore – et au mieux – on me reproche d’avoir fait un mauvais choix politique.

Sur mon supposé opportunisme politique
En 2008, j’ai fait alliance avec un maire UMP sortant qui avait besoin de renouveler sa politique, au risque de ne pas être réélu face à la coalition de Marie-Anne Montchamp et d’Estelle Debaecker. Les électeurs ne s’y sont pas trompés et nous ont confortablement élus (+1509 voix), ce qui prouve que cette alliance politique générait du sens et de l’espoir.

J’ai décidé d’incarner ce renouvellement politique, en prenant mes/des responsabilités car c’est ce renouvellement politique qui motivait ma candidature à l’élection municipale et mon engagement politique tout court. Je sentais en Jacques JP Martin un homme de pouvoir habile, prêt à accueillir au sein de son équipe des membres de la société civile (trois élus) pour insuffler un élan neuf à la politique locale. La suite des évènements a établi que notre édile n’a pas supporté d’infléchir sa politique politicienne. Qu’il s’est vite recroquevillé sur l’exercice de ses pouvoirs. Qu’il n’a pas accepté, comme convenu, de porter le changement de la conception de la politique que je défendais. Qu’il a trahi l’accord politique que nous avions conclu devant les Nogentais parce que l’idée d’introduire de la transparence dans la politique nogentaise lui est insupportable. Qu’il a tenté de me bâillonner en inventant, spécialement pour moi, un non statut d’ « élu d’opposition à la majorité municipale… au sein de celle-ci » !

Qui, de lui ou de moi, a manœuvré ? Qui a fait preuve d’opportunisme politique ? Qui n’a pas respecté ses promesses électorales ? Qui n’a pas été loyal ?

Un mauvais choix politique?
En professionnel de la politique averti, Jacques JP Martin avait « senti le vent tourner ». Mais, en professionnel de la politique averti, Jacques JP Martin s’est crispé sur sa corporation. En pratique, j’ai rapidement fait figure de trublion à ses yeux. Et ce d’autant plus que je ne troublais pas les Nogentais. La suite, vous la connaissez. A partir de 2009, Jacques JP Martin a tout mis en œuvre pour que le « non statut » qu’il m’avait conféré m’empêche de faire état des valeurs qui m’animent et sur lesquelles les Nogentais nous ont élus. Aujourd’hui, le divorce avec Jacques JP Martin est officiellement consommé. Au terme de trois ans de procédure, la justice me rend officiellement ma liberté au sein de l’équipe municipale.
voir le communiqué suite au jugement du TA de Melun

Alors, ai-je fait, en 2008, un mauvais choix politique ? Le croyez-vous vraiment ? Pour ma part, j’ai la conviction d’être resté fidèle à ma vision de la politique locale et à mes engagements de 2008. Sur tous les sujets municipaux, je pense avoir permis de faire progresser la ville, soit en faisant des propositions alternatives, soit en m’opposant aux dérives d’une gouvernance de plus en plus autoritaire et autocratique.

Une alliance avec un maire UMP
Oui, mais, objecteront encore certains, c’est avec un maire UMP que vous vous étiez allié ! En effet. Tout comme j’aurais été disposé à travailler avec un maire républicain, si celui-ci avait adhéré aux valeurs de changement que Nogent c’est maintenant ! porte. En revanche, je n’aurais pas accepté de nouer quelque alliance que ce soit avec un maire extrémiste. C’est ce qu’en cours de mandat, Jacques JP Martin est ponctuellement devenu. En témoigne l’arrêté anti glanage dans les poubelles qu’il a pris et que j’ai combattu.
Je n’aurais pas davantage accepté de nouer alliance avec celui dont j’aurais su qu’il allait complaisamment ériger une statue à l’effigie de Carla Bruni-Sarkozy. Les intérêts de Cour ne concernent que les seigneurs et leurs vassaux. Pas les citoyens.
Je veux changer la manière de faire de la politique. C’est d’ailleurs pourquoi je me tiens en dehors des partis.

Être « Sans Etiquette » ou le courage politique
Choisir d’être « SE » n’est pas choisir la facilité. C’est même tout l’inverse ! Parce qu’être « SE » symbolise la volonté d’un changement de la pratique politique en profondeur. Être « SE », c’est s’affranchir de la pensée dogmatique d’un parti, quel qu’il soit. Le plus gros de l’effort vient de là. Au lieu d’adhérer à des idées déjà faites, voire toutes faites, au lieu de « se ranger » dans un camp ou dans un autre, il s’agit d’ouvrir un chemin nouveau, d’oser prétendre que la bonne gestion d’une collectivité ne tient pas tant à la couleur qu’au sérieux de la politique conduite, aux espoirs qu’elle concrétise et à la transparence de son exercice.  Etre « SE », c’est aussi se passer des moyens d’un parti. Mon indépendance est à ce prix.
Alors, bien entendu, j’ai des convictions politiques et je ne m’en cache pas : je me considère comme un Centriste.

Le changement politique viendra de l’échelon local
Aujourd’hui, je suis plus que jamais déterminé à défendre ma vision de la politique. En outre, l’actualité me donne raison : c’est de moralisation politique dont les citoyens ont envie et besoin. Or, en avançant, dès 2007, que la transparence dans la conduite des affaires de la collectivité était un préalable absolu à l’exercice de la politique locale, je ne faisais rien d’autre qu’appeler cette moralisation de mes vœux. En effet, c’est tout le système politique qui est malade. A tous les échelons territoriaux. C’est donc à la racine qu’il faut le soigner.

Autrement dit sur le terrain. Au plus près de la population. Car s’il n’avait jamais été admissible qu’à l’échelon local, on bafoue la démocratie, nous n’assisterions pas au spectacle d’invraisemblables dérives à l’échelon national.
C’est sur ses pieds qu’un corps tient. Qu’ils se gangrènent et c’est toute la bête qui est atteinte. L’exemple ne vient pas d’en haut de l’édifice. C’est sur la politique locale que la politique nationale s’appuie. Elle en est aussi le résultat.

Dr Marc Arazi

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