Le château de Vincennes s’est porté candidat, il y a plusieurs mois, pour accueillir le futur musée de l’Histoire de France. Le site dispose d’excellents arguments et je soutiens sa candidature. Sa nomination constituerait un signal fort pour le développement de l’est Parisien, mais la nomination récente de Jean François Hébert pour diriger le château de Fontainebleau pose la question de la transparence pour le choix à venir.
Un signal fort pour l’est Parisien
Ancienne résidence royale et de décisions politiques, haut lieu de la libération de Paris, le château de Vincennes, de l’avis quasi unanime des élus du Val de Marne, forme une candidature légitime, sérieuse, idéale presque pour accueillir ce futur musée.
Cela constituerait un mariage intéressant de tradition et de modernité et impulserait symboliquement le développement de l’est parisien que nous souhaitons. Pour cela, préalablement, il serait bon de régler le statut du château qui est à l’heure actuelle sous la tutelle commune des ministères de la Culture et de la Défense. Peut-être en le transformant en espace public, comme le château de Versailles.
Une règle du jeu transparente et juste
D’autres villes sont candidates (Fontainebleau, Nice…) et ont leurs arguments et leurs soutiens respectifs. C’est le jeu. Nicolas Sarkozy, à l’initiative du projet, souhaitait d’ailleurs que cela « polémique un peu ». En cela il est servi…
La semaine dernière, Laurent Lafon, Maire (NC) de Vincennes, s’est « étonné » sur son blog de l’ambiguïté du rôle de Jean-François Hébert : à la fois tout nouveau gestionnaire du château de Fontainebleau et chargé par le Ministère de la Culture de définir le meilleur site pour la création du musée… Donc à la fois juge et partie.
Ne perdons pas de vue que ce choix important doit surtout être transparent, équilibré et juste. Il serait dommage que ce beau projet soit entaché par un manque de transparence décisionnelle.
Que penserait-on, demain, si la candidature de Fontainebleau était retenue?