Priartem, Agir pour l’Environnement ainsi que les trois autres associations présentes au Grenelle des ondes et signataires d’un courrier demandant l’arrêt du déni de risque et la mise en œuvre d’une politique protectrice de la santé des personnes seront reçues demain au cabinet du Ministre de la Santé et le Mardi 25 Janvier par celui de la Ministre de l’Ecologie. Coordinateur National et négociateur du Grenelle des ondes, je serai présent aux côtés de Janine le Calvez, Présidente de Priartem.
Communiqué du 13 Janvier 2011 Priartem et Agir pour l’Environnement
Grenelle des ondes : Les associations en colère seront reçues par les cabinets des ministères de la Santé et de l’Ecologie
Suite à leur demande d’audience, motivée par la situation de blocage actuelle dans les débats sur le Grenelle des ondes, cinq[1][1] des sept associations qui participent à ces débats seront reçues par le cabinet du Ministre de la Santé (vendredi 14 janvier à 15 heures) et par celui de la Ministre de l’Ecologie (mardi 25 janvier à 15 heures).
Après des heures et des heures de discussion, les associations ne peuvent accepter que le message officiel censé en découler soit encore fondé sur le déni du risque de santé dans le dossier de la téléphonie mobile. Or, dans le cadre des travaux « Grenelle » plusieurs outils d’information sont aujourd’hui proposés par l’Etat : portail santé et radiofréquences ; fiche d’information sur les antennes-relais ; campagne d’information sur l’utilisation du portable. Le message qui y est porté est un message rassurant, en net recul par rapport aux débats qui se sont déroulés lors du Grenelle des ondes et en contradiction avec les recommandations de l’AFSSET (ANSES) : pas de reconnaissance d’un risque pour les riverains d’antennes ; pas de message d’alerte concernant l’usage non contrôlé du portable, rien ou presque concernant les publics sensibles que sont notamment les enfants ou les femmes enceintes ; un simple message de « bonne conduite ».
Priartém et Agir pour l’Environnement n’accepteront pas de cautionner cette position et attendent des ministres en charge de ce dossier de santé publique la mise en œuvre d’une politique protectrice de la santé des personnes. Celle-ci repose d’abord sur la diffusion d’une information claire, impartiale et contradictoire sur l’état actuel des connaissances dans ce dossier.
Priartém et Agir pour l’Environnement rappelleront, lors de ces deux rendez-vous, cette exigence première de clarté et de transparence seule à même de rétablir la confiance en la parole de l’Etat
Elles auront aussi l’occasion de dénoncer l’obstruction systématique des opérateurs qui n’ont eu de cesse, durant tout ce processus dit de concertation, de freiner et bloquer toutes les solutions et propositions présentées par les associations et les collectivités locales.
Les associations pourront également rappeler aux deux conseillers qu’elles rencontreront qu’un Grenelle, fût-il des ondes, n’est rien sans décisions effectives. Elles attendent donc des propositions d’actions concrètes susceptibles d’améliorer le quotidien des riverains d’antennes, de réduire les risques liés à l’usage du portable, notamment pour les jeunes, mais aussi de freiner le développement de toutes les nouvelles applications « sans fil » (WiFi généralisé, notamment dans les lieux publics, RFID, nouveaux compteurs électriques…), en privilégiant systématiquement les solutions filaires.
Sur tous ces points, les associations veulent non seulement être reçues mais aussi et surtout être entendues. Rien ne serait pire pour les riverains d’antennes que de constater que le Grenelle des ondes n’a été qu’un outil de communication sans autre finalité que celle d’instrumentaliser les parties prenantes.
[1][1] Agir pour l’environnement, la Confédération syndicale des familles, Familles rurales, Priartem et Robin des Toits