Depuis le Conseil Municipal du 27 janvier 2011 et la mise en évidence de l’alliance entre le Maire et Madame Debaecker, nous (Nogent c’est maintenant!) avons décidé de quitter la majorité municipale. Mais voilà, Jacques JP Martin ne l’entend pas de cette façon et dans une réponse sous forme de lettre ouverte, il nous refuse la possibilité de siéger en tant que groupe minoritaire. Ceci est assez drôle car il y a un an et de son propre chef, il nous avait à l’époque mis dans l’opposition avant de se raviser. Une lettre ouverte en appelant une autre, voici la réponse que nous lui avons fait parvenir ainsi qu’à tous les élus du Conseil Municipal.
La lettre ouverte aux Nogentais le 7 février 2011
Monsieur le Maire,
Votre réponse, sous forme de « lettre ouverte », à notre communiqué « Nogent c’est maintenant! » mérite de notre part plusieurs rectifications et précisions :
- En mars 2008, lors des municipales, notre liste Nogent c’est maintenant! a réuni au premier tour près de 700 électeurs soit environ 6% des votes exprimés. Et au second tour, 5 500 électeurs ont voté pour notre fusion de liste, nous donnant une avance de près de 1 500 voix. Ils ont ainsi largement plébiscité notre rapprochement et l’accord électoral intervenu. Nous ne comprenons pas pourquoi vous n’avez cessé de tenter par tous les moyens de désinformer les Nogentais en minimisant notre participation à cette victoire commune , victoire porteuse d’espoir pour beaucoup d électeurs. Espoir aujourd’hui totalement déçu par vos différentes prises de positions à notre égard depuis 3 ans et par le non respect de l’accord électoral.
- Nous ne vous contestons pas le droit de vous allier avec Madame Debaecker, ceci est de votre responsabilité et de celle de votre majorité qui représente la voix des électeurs. Les mêmes qui ont largement votés pour notre liste commune et contre votre opposante de toujours. Mais il serait normal de l’assumer publiquement et de manière transparente.
- Par contre, nous vous contestons le droit de nous dire quoi faire en tant que Groupe Politique, ou de dire ce que doivent faire nos élus. Cette alliance « surprise » après un tel débordement de haine, bafoue définitivement l’accord politique que nous avons passé ensemble et nous n’entendons absolument pas cautionner cette « nouvelle majorité municipale ». Nous siégerons donc avec le statut d’élu minoritaire, ce que vous ne pouvez en aucun cas juridiquement nous refuser.
- Quand à me déclarer « isolé » au Conseil Municipal, vous rappelez à juste titre dans votre courrier que ma candidature pour le poste à la Communauté d’Agglomération a regroupé 6 votes mais il est aussi à noter 4 abstentions. Cela fait au moins dix élus qui partagent notre avis sur votre alliance.
- De tels agissements contribuent largement à l’abstentionnisme et à la perte de confiance des électeurs. Nous ne nous y résignons pas et fort de la transparence que nous souhaitons instaurer dans le débat démocratique, nous vous proposons d’en débattre publiquement tous les deux devant les Nogentais et il va de soi, dans des conditions de parole égalitaire.
Bien cordialement,
Marc Arazi
Président de Nogent c’est maintenant !
Conseiller Municipal
Prendre connaissance de la Lettre ouverte du Maire ( page 1 et page 2)
que voulez vous nous faire croire , vous qui entre les 2 tours de la dernière municipale ,vous êtes alliés à celui que que vous critiquiez pendant toute la campagne. seriez le grand moralisateur de la vie politique nogentaise , vous qui ne nous avez toujours pas dit ce qu’on attend depuis des mois en toute transparence et dans le respect de la démocratie sur votre mouvement , votre autoproclamation, la constitution le statut de Nogent C Maintenant . Vous n’oseriez pas , nous l’espérons vous approprier vos anciens colistiers de 2008 pour la campagne des cantonales. On a bien vu que nombreux vous ont laché et pour cause . Si je ne m’abuse , Elu de nogent C Maintenant reste un mot au singulier et non pas au pluriel comme vous le laissez entendre sur vos feuilles de chou.
Nous attentons toujours Votre transparence Mr ARAZI
Au nom de la démocratie locale