« Nogent c’est maintenant! »interdit de café-débat par la Mairie

C’est devant le rideau baissé de la Mosaïque des saveurs que nous nous sommes retrouvés hier soir symboliquement pour exprimer notre opposition aux méthodes antidémocratiques de la Mairie. En effet, à aucun moment, le Maire ou son adjointe, Madame Thomé n’ont pris la peine de m’appeler ou de m’écrire pour évoquer la situation. Ils ont préféré faire pression sur le gérant du restaurant » la Mosaïque des saveurs » en le menaçant de licenciement.

Pourquoi nous interdire la parole?

La question que je me pose ce matin est: pourquoi tenter par de tels moyens de nous empêcher de prendre la parole et en particulier dans le quartier de Plaisance où sont situés la majorité des logements sociaux. En effet dans la lettre des élus Nogent c’est maintenant! N°5, j’ai évoqué un dossier que je connais bien pour avoir été administrateur de l’OPH de Nogent, celui de la cession à Valophis Habitat de l’ensemble du parc HLM.

Cette cession pour laquelle, en tant qu’élu, je n’ai pas voté, s’est faite dans des conditions exagérément favorables à Valophis Habitat et ce, au détriment de la ville. Selon les estimations des services de l’Etat, c’est près de 40 millions d’euros qui manquent, mais compte tenu des prix du marché pour des cessions équivalentes, c’est près de 100 millions d’euros qui auraient du entrer dans les caisses de Nogent Habitat. Et avec de telles sommes, il est possible d’avoir une politique du logement sociale plus ambitieuse.

Les cafés-débats continueront!

Quoi qu’il en soit, et c’est le message que j’ai évoqué hier soir dans ma courte allocution devant la Mosaïque des saveurs, nous allons continuer à organiser des cafés-débats régulièrement et si possible, dans les différents quartiers de la ville. Je prendrai la parole et m’exprimerai en tant qu’élu municipal et Président de Nogent c’est maintenant! sur tous les sujets qui concernent notre ville. Il existe une parole libre à Nogent et qui porte l’aspiration de changement de nombreux Nogentais.

Lire l’article du Parisien Val de Marne du 9 février 2011

Et les articles parus sur le site indépendant Nogent Citoyen